le sablier ne rythme pas le temps, il l’étire, l’effile, et le file
monotonement le long du fin ruisseau qui glisse
enclos dans le sablier, temps suspendu
qui ne fuis pas
tu reprends ton cours inverse
et ma hâte se heurte à ton têtu transfert
chaque fois que se rompt le fil d’un antipode à l’autre