Ainsi
peut-être aux morts également ôte-t-on tout repos
dans la glaise : de là une force les tire,
impitoyable plus que la vie, et à l’entour,
larves amères des souvenirs humains,
les dirige vers ces plages, souffles
sans matière ni voix
trahis par les ténèbres : et leurs vols
émoussés nous effleurent encore
séparés de nous à peine, et le crible
de la mer les engloutit..
(traduit en avril 2015)