La fourmi tire son fil dans la mémoire-coquillage
et l’aube s’irise du reflet des souvenirs
dans la forêt remembrée
.
Comme les ailes d’un papillon
se déplissent les feuilles-mots
dans la pelote du cocon
où leur frisson de soie agite le passé
sur le dédale sans pensée
.
La doulce douleur brode sa pluie de mai
sur les plaies qui s’effacent dans les lobes nacrés
de la mémoire-cicatrice.