Si tu nages jusqu’au bout de ton rêve
tu parviens outre la porte des songes
sous les algues flottantes du sommeil
dans l’aurore de blancs coquillages
Là comme aux tout premiers temps
les choses espèrent d’être dites
et dans l’attente d’un destin
balbutient d’éphémères formes
Tout désordre te lie
aux choses qui s’ébauchent
entravant ton retour
au monde des vivants
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