Dans le beau petit volume offert par Luca Ariano pour son anniversaire, un poème qui me touche parce qu’il rencontre des vers confiés aux éditions Transignum, sur l’effacement…
Pas de hasard en amitié, ni en poésie !
Chi iniziò prima il corteggiamento ?
Fu forse un atto brutale
l’incontro tra Sapiens e Neanderthal ?
Geni incrociati in quelle grotta,
perduti in quella piana…
Cosa rimarrà del vostro corpo ?
Carni intrecciate nella passione
scambiando umori, carezze
e sguardi intensi antichi come civiltà.
Lui non c’era, non ci sarà,
Lei nemmeno vide internet…
Marco Ulpio mai più tornò à Roma
nel suo soffice letto ;
oltre gli argini di quel fiume capì
che non avrebbe conquistato
più nulla… solo il nulla.
Qui a commencé à faire la cour ?
Ce fut peut-être un acte violent
cette rencontre entre Sapiens et Neanderthal ?
Des gènes croisés dans cette grotte,
perdus dans cette plaine…
Que restera-t-il de votre corps ?
Chairs mêlées dans la passion
échangeant humeurs, caresses
et regards intenses antiques comme la civilisation.
Lui n’était pas là, il n’y sera pas,
Elle n’avait même pas vu internet…
Trajan ne revint jamais à Rome
dans son lit douillet ;
Par-delà les berges de ce fleuve il comprit
qu’il n’aurait plus jamais
rien conquis… que le rien.