Invitée pour la Rentrée littéraire en poésie, semaine 2, le 6 octobre à la Maison de la poésie Jean Joubert, avec Jacques Guigou, pour une lecture sous la forme originale de rencontre intitulée « l’un et l’autre »: lectures aux voix accordées, en croisement « l ‘un lit l’autre », « l’une lit l’autre », en répons, en alternance.
Ce fut un moment extraordinairement émouvant, d’entendre les mots de Son Corps d’Ombre pour la première fois prononcés par une autre voix – et quelle voix, que celle, si nette et forte, de Jacques, dont j’ai lu des textes en écho de mon univers littoral, mais aussi des poèmes plus anciens, sur le rapport au corps écrivant. Ces poèmes sont extraits de son oeuvre complète retraçant 40 ans de poésie (ouvrage dont j’ai tiré la lecture qu’on peut écouter ici, ainsi que les strophes lues par Jacques lors du Tour du Monde en 24 heures de poésie, organisé par Recours au poème :

Le public a été remarquable dans l’écoute et l’empathie.
J’ai lu des passages de La Noyée d’Onagawa, parlé de traduction, avec Soleil Hésitant de Gili Haimovich (deux livres publiés chez Jacques André éditeur) j’ai aussi présenté Recours au Poème – revue de poésie , devenue une référence, ainsi que l’initiative à Nice et le site du JEUDI DES MOTS, qui a publié l’anthologie Je dis désirS, dont certains auteurs étaient présents dans la salle : l’ami Michaël Glück, jadis invité dans mes classes, pour lequel j’ai lu un poème de Barry Wallenstein, extrait de Tony’s blues, Ida Jaroscek, Danielle Helme, et Jacques Merceron, invité du récent atelier « Autour du corps ».
« Merci de faire ainsi circuler la poésie. Bravo pour les lectures de haute volée. » écrit Annie Estèves, directrice de la maison de la poésie : merci à elle et à l’équipe de bénévoles qui fait vivre cette ruche de mots !
Photos Jacquy Gil, François Szabo, Annie Estèves.