J'aime beaucoup les bijoux réalisés par Laura Nocco, artiste de Reggio Emilia, notamment pour son travail sur le métal. Celui que je porte lors des dernières lectures est une fusion à cire perdue inspirée de l'univers tendre et exclusivement féminin du peintre Massimo Campigli, inspiré de l'art étrusque notamment. Ses compositions, souvent duelles, évoquent l'amitié féminine, avec des silhouettes pleines d'une grâce hors du temps qui me touche beaucoup. Il est très agréable de pouvoir porter sur soi un univers qui vous émeut.
De son véritable nom Max Hilenfeld, (Berlin, 4 juillet 1895 - Saint-Tropez, 3 mai 1971) , Massimo Campigli représente pour moi l’archétype de l’artiste européen :
né de père inconnu, il est amené par sa mère, berlinoise, à Florence, où elle souhaite éviter le scandale de sa naissance. Elle y épouse un citoyen britannique et la famille s’installe à Milan.
En 1914, Campigli travaille au journal Corriere della Sera et se lie avec le courant futuriste. Volontaire dans la guerre de l’Italie contre l’Empire central, il est fait prisonnier en 1916 : il s’évade, traverse les pays de l’est pour gagner Moscou en juin 1917 où il est témoin de la Révolution d’Octobre puis rentrer à Londres.

massimo Campigli, 1967 (source wikipedia)
Ayant rejoint Milan, Campigli obtient la nationalité italienne, et devient correspondant à Paris du Corriere della Sera. À Montparnasse, il fréquente le café Le Dôme s’intéresse au cubisme et à la peinture de Chirico et participe pour la première fois au Salon d’automne en 1921.
Il épouse en 1926 la peintre roumaine Magdalena Radulescu, dite Dutza, et en 1936, la sculptrice Giuditta Scalini. Il présente régulièrement des expositions, en France, en Italie et à New York, réalisant des fresques à Milan et à Padoue. Réfugié à Venise durant la guerre puis rentré à Milan, il réalise des lithographies, illustrant les poésies de Verlaine.
Revenu en 1949 à Paris avec sa famille, il commence à séjourner à Saint-Tropez, où il meurt le 31 mai 1971 d’une attaque cardiaque.
Des expositions de Campigli sont réalisées à Tokyo, Osaka, Paris, Rome et Milan Darmstadt et sa peinture est présente dans les principales expositions internationales. (source wikipedia)
On peut en savoir plus sur Laura Nocco sur http://www.lauranocco.com/, mais aussi sur instagram et sur facebook