Publié par l’Atelier du Grand Tétras, présenté par Carole Mesrobian, illustré en couverture d’un collage d’Alma Saporito, qui dit bien la façon dont il est composé, XXL…S est un « collage »des rêveries auxquelles portent les lettres de l’alphabet, dans lesquelles Hugo lisait l’homme :
« Avez-vous remarqué combien l’Y est une lettre pittoresque qui a des significations sans nombre ? (…) La société humaine, le monde, l’homme tout entier est dans l’alphabet (…) L, c’est la jambe, le pied (…) L’X, l’Y, ce sont les épées croisées, c’est le combat ; qui est le vainqueur ? »
Victor Hugo (IV. Sur la route d’Aix-les-Bains. 24 septembre, 7 heures du matin)
Pourquoi pas la femme, dans la poésie plurielle des X et des L ?
Et la femme ? Je prétends peu – juste deux lettres, peut-être trois – pour servir mon propos : un peu d’L pour Elle,
un peu de l’inconnue dans l’X des supplices…
pour quelques femmes de lettres, le temps de l’être enfin, le temps d’un jeu
d’un JE qui se revendique par-delà le genre,
jeu oisif jeu oiseux pour certaines gens,
redevenant oiseau,
ailé, envolé
libre
et neuve
Manifeste anticonformiste, et appel à jouer…que je présenterai au marché de la poésie, place Saint-Sulpice, à Paris, sur le stand des éditions L’Atelier du Grand Tétras.
