La fourmi tire son fil dans la mémoire-coquillage et l’aube s’irise du reflet des souvenirs dans la forêt remembrée . Comme les ailes d’un papillon se déplissent les feuilles-mots dans la pelote du cocon où leur frisson de soie agite le passé sur le dédale sans pensée . La doulce douleur brode sa pluie de mai sur les plaies qui …
Perdu en Crête – sur un dessin de Pierre Rosin
