Depuis des années, le poète parmesan Michele Miccia compose un poème exigeant et original; chaque recueil constitue une partie et une étape de ce projet qui a pour thème général celui du cycle vital de l'eau. Le poème significatif que j'ai choisi et que je partage ouvre le recueil Il ciclo dell'acqua - Parte del ristagno (L'arcolaio editore, 2019); Il est …
. . Tout glisse l’eau lisse les os blancs Les sons s’éclipsent
Ouverture du Thrène pour la noyée d’Onagawa (inédit – livre inspiré par une dépêche de l’A.F.P du 13 mars 2014) . . Comment te trouver dans tout cet océan en l’absence de ton chant ce thrène en traîne de sirène l’écho muet du fond des mers la trace des notes de silence
en attente de son illustration, dans le cadre du projet « De L’Allemagne » : LO RE LEI Où …
« L’Eau entre nos doigts », l’anthologie sur l’eau, sous la direction de Claudine Bertrand, à laquelle je participe, sera lancée sur le stand des éditions des Editions Henry, (622) lors du marché de la poésie Saint-Sulpice, le samedi 9 juin à 18 heures. Merci à Claudine et à l’éditeur, Jean Le Boel, pour cette initiative dont les bénéfices iront à l’ONG Eau …
Dans le sommeil je reprends mon cours de fleuve enfant souvenir de l’eau qui s’espace soleil inversé de la nuit l’autre face s’efface . .
. En ce lieu inversé sous l’eau de ton sommeil les étoiles en mourant filent vers leur désastre et les ramiers picorent des miettes de lumière dans les prairies du ciel . .
. Montagne et Eau se dégagent de l’ocre et ouvrent plus que la fenêtre, le mur tout entier, devenu paysage de rêve, où se perdre dans une brume d’or.
« Pour les âmes, mort est devenir eau, et pour l’eau, mort, devenir terre. Mais de la terre, l’eau naît, et de l’eau, l’âme. » dans la traduction de Jean-Paul Dumont, et sur un bref extrait d’une musique du groupe SÖNDÖRGÖ, dont le nom évoque si justement, me dit Maria Maïlat, l’écoulement de l’eau, un montage vidéo à voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=7FYlO3LbVoM …
Une tendre constellation flotte bras ouvert sur le cristal de l’eau toute piquetée des bulles qui tremblent dans le verre d’où monte le sucre du parfum couleur de terre et d’améthyste Leurs bouches acidulées de safran parlent la langue du souvenir oramai smorzate mammole di Parma tra le pagine del libro richiuso poi dimenticato Déjà sur le talus …
L’eau est la peau de l’océan Elle caresse les bateaux et les poissons cachés tout comme mes pensées.
ce poème fait partie de l’anthologie « Saisir au vol »colligée par Sabine Huynh et illustrée par Mathilde Roux, dans le dernier numéro de « Terre à Ciel » que je remercie de m’accueillir en si belle compagnie : http://www.terreaciel.net/Saisir-au-vol#.VSy1Y2wcTIV
Fusées des rires de l’enfance jaillissant vert des corbeilles et bassins Baudelaire je pense à vous dans les reflets des jets d’eau.
