Avant la vapeur d’or sur les collines le liseré d’émeraude à l’aube de la mer un instant je ferme les yeux et tu es frémissant derrière mes paupières battement d’oiseau à la jugulaire haleine tiède sur le gris de la pluie mon compagnon de cendre
Avant la vapeur d’or sur les collines le liseré d’émeraude à l’aube de la mer un instant je ferme les yeux et tu es frémissant derrière mes paupières battement d’oiseau à la jugulaire haleine tiède sur le gris de la pluie mon compagnon de cendre
Tes pas entre les pointillés Les vides te comblent de sensations petites bulles effervescentes de non-existence dont tu avales le doux-amer en les nommant.
Etait-ce le brouillard que j’avais dans la main? Il s’évanouit comme fumée de cigarette Et le sommeil m’emporta
* Elle a flétri la rose Die Niemands Rose. Premier jour de brouillard premier jour de l’automne et la brumeuse absence de lointaines collines. * (Les mots en italiques appartiennent à Paul Celan)
Ne fixe pas la lumière sinon le monde entier se troue de minuscules éclats d’ombre du soleil : Qui le rapiècera? *
Sous les écailles du béton la mousse des forêts cachées où les bacchantes saoules secouent leurs cheveux roux. cliquer sur le lien pour voir la vidéo : https://www.facebook.com/video.php?v=10201587306186102&l=8779230827742230274
Was marcht Dich traurig? Ces mots à mon oreille dans l’obscurité puis la fraîcheur de lèvres inexistantes
Hiératique et obscure détentrice du Nom Secret Iris lancéolé Iridescente Isis grave fleur de poésie enclose au coeur de la parole réfrangible cristal du souvenir * Azur ou safran métalescente soie mince et flexible flamme palpitante et fugace aigue-vive tu t’élances sur le fléau du vide et dans l’instant Tout disparaît miroitant …
vidéo-poème (cliquer sur le lien ) : https://www.youtube.com/watch?v=lGwvzYwYYCo
(cliquer sur les photos pour dérouler le diaporama) Aeonde I choose a mournful Muse Au jardin, une grive draine frotte du bec les écailles de la grille La bruine a brûlé les parterres Des fantômes en pleurs secouent leurs bras Eprise de reflets l’eau givre comme le tain Le réel glissant à …
Jeudi Des traits de suie délitent l’horizon derrière Les vitres embuées de l’âcre haleine de cigarettes Et l’usure des corps Dans le ventre métallique du train Halètent les ailes d’un journal déplié Monaco Le train dégorge Vide sa panse Dans l’orbite cafardeuse du tunnel suinte L’aube aigre Puis l’eau de pierre aigue-marine et azur vert - Dans …
Abandonnée le long de la rue désertée Gelsomina pleurait T’en souviens-tu? Lentement passaient un cheval et le vent gris De la vie et de nos songes doux-amer Ce soir nous voit assis comme elle sur la pierre Regarde Les étoiles dansent autour du baptistère Comme insectes captifs dans le halo des lampes …