Nouvelle collaboration avec l'amie artiste Ghislaine Lejard, dont les collages m'inspirent toujours : Or, la fenêtre se déchire et l’âme dans la nuit pénètre tout éblouie de sa clarté
Poème pour un collage de Ghislaine Lejard

Nouvelle collaboration avec l'amie artiste Ghislaine Lejard, dont les collages m'inspirent toujours : Or, la fenêtre se déchire et l’âme dans la nuit pénètre tout éblouie de sa clarté
Toujours je me retrouve dans cette chambre, berceau où décline le jour. Les fenêtres, la nuit, engloutissent les blancs cailloux et les grains bleu du ciel. Prisonnier je cours dans des rues sans rumeurs aux affiches arrachées.. . ombres mortes dans la nuit.
La Rose de la Nuit Obscure et fulgurante entre les pages de la nuit surgit la rose sans mémoire
Voici voici venir des îles flottant au large des rêves mon fiancé d’étoiles mon amant de la nuit Ta voix de fourrure de violettes mûres et cette piqûre d’abeilles sous le miel des souvenirs
video youtube (cliquer sur l’image) Abandonnata sulla strada deserta Gelsomina piangeva Ti ricordi? Lenti passavano un cavallo e il vento grigio della vita ed i nostri sogni dolci- amari Questa sera siamo noi seduti come lei sulla pietra Guarda Le stelle ballano sopra il battistero - o forse saranno insetti affascinati dalle luci Lo sai bene, che di notte …
Des heures sonnent au souvenir du cadran de l’horloge et le matin frotte ses yeux piquants d’étoiles tandis que chaque chose te parle - les arbres qui s’éveillent te demandent l’aumône d’une parole la fenêtre en s’ouvrant te sourit de guingois l’eau a le bruissement de soie des souvenirs rampant vers toi Une main te caresse la …
La revue numérique dirigée par Pierre Perrin consacre une belle page à Labyrinthe des Nuits dans son sommaire de février 2016 : à lire en copiant le lien : http://possiblesuite.free.fr/pos5bert.php
pour un extrait de La Nuit de Lilas : Lacis et entrelacs arabesque de branches cachée sous les feuillages labyrinthe secret où se perd la mémoire en quête de soi-même
La forêt s’avance en habit nuptial Les chevaux de la nuit délassent leur crinière un voile à plumetis recouvre tous les arbres dans le matin blafard C’est le Printemps d’Eurydice Des grappes d’acacia couronnent la rivière Le miel clair des troenes chante dans le matin ganté de beurre frais Des pyramides nivéales jouent à saute-mouton parmi …
. Le matin s’avance masqué dans l’ombre des nuages Le palmier cache un rire de geisha derrière la palme d’une main Une pie qui jacasse au-dessus du balcon secoue dans le silence son grelot de bois sec Le vol lourd des choucas entraîne le platane dont l’ombre s’évapore sur la place déserte Crépuscule inversé la nuit s’évanouit.
Le sommeil est ton nocher - Nageur lisse et blanc Te voici sur l’autre rive - tu as traversé l’autre nuit
. La dentelle des branches blêmes s’éloigne dans la brume nervures de mes nerfs filaments de mémoire Les arbres dansent vers le rêveur horizon voyageuse forêt de sable du sommeil.
Tel insaisissable et subtil le souvenir Lilas Lumineux noyau de la nuit (extrait de « La Nuit de Lilas »)
Le ciel sombre se couvre des plumules d’un jeune goéland Comme son négatif inversé sur la pellicule atmosphérique Une meute de petits nuages pommelés entre terre et cendre Hésite à refléter l’ourlet de l’aube au col de Villefranche Happée par la lumière plate des quais Qui découpe en lames de couteau les palmiers.
Le Loup du mur Est-ce la tête de loup de la cour qui me faisait craindre la visite du loup dans les motifs du papier peint? Il fallait scruter la forêt des fleurs avant de s’endormir, y déchiffrer sa présence, la conjurer… Une veilleuse à mon chevet était sensée me protéger. Une petite madone luisait bleue dans la nuit, …
Les nuits enveloppent les nuits comme une écorce douce Au coeur des nuits, l’aubier comme un autre matin tout blanc et lisse
Par les fins capilaires du rêve pénètre dans la nuit Franchis le seuil et trouve l’amande du souvenir Alors fleurira le corail de la douleur abreuvant de soleil ton coeur sans volonté
Sous la pluie frémit l’oiseau – sous ses plumes, sa chair de cendre dessine un fin glyphe de nuit.
la rue blafarde est un chat maigre ondulant au rythme des néons des épaules dans l’ombre glauque d’une cabine tressautent dans le silence qui les relie au fil du téléphone entre les lauriers-roses un train bruisse fracas de naufrage et cliquetis de rames
Il faut un regard d’enfant pour que les reflets de la fête s’impriment dans le souvenir